Nieuws

>

Jolan Cox : « Prendre du plaisir et marquer contre Maaseik »

Jolan Cox : « Prendre du plaisir et marquer contre Maaseik »

Ligue Hommes

ven., 24 oct. 2025

Ce dimanche à 17 h 30, une rencontre de Coupe aura une saveur toute particulière pour un joueur en particulier. Lors du match KwadrO Amigos Sint-Antonius Zoersel – Greenyard Maaseik, un certain Jolan Cox sera aligné comme attaquant principal… du côté de l’équipe locale. Et ce, après avoir longtemps été l’auteur des aces et des attaques décisives du club limbourgeois. Passer en un instant du statut de joueur professionnel à temps plein à celui d’un joueur d’une équipe qui s’entraîne trois fois par semaine : comment en est-on arrivé là ?

Jolan Cox : « C’est clair qu’à Maaseik, ils ne voulaient plus de moi. Pour les raisons, il faut leur demander. Leur explication, c’est que mes performances sur une saison complète n’étaient pas suffisantes. C’est leur version ! Ils avaient une option pour une année supplémentaire. Quand le délai avait dépassé d’un mois, on m’a simplement annoncé que je pouvais chercher un autre club.


Dans toutes les équipes de Division A en Belgique, les postes d’opposite étaient déjà pris. J’ai bien envisagé de jouer encore une saison à l’étranger, mais le risque ne valait pas la peine de rester si longtemps loin de mes enfants. Je suis donc allé m’entraîner dans le club de mes débuts, les Amigos, où je connaissais encore pas mal de monde. Après quelques entraînements, c’est finalement la seule équipe qui m’a vraiment demandé de les rejoindre. C’est évidemment bien moins intensif, mais tout près de chez moi, à Sint-Job, où je me suis installé avec les enfants. »

 

On imagine que ton salaire à Amigos n’a rien à voir avec celui que tu gagnais à Puurs, Menen, Anvers, Nice ou Maaseik ?


(rires) « Évidemment. Je considère cette aventure plutôt comme un hobby. Mais cela me permet aussi de faire autre chose à côté du volley. Je cherche d’ailleurs encore une telle opportunité. Dans l’ensemble, je suis satisfait de ma carrière. J’ai vécu de très belles expériences avec l’équipe nationale. J’étais d’ailleurs encore repris lors de la dernière campagne des Red Dragons comme possible remplaçant en cas de blessure.


Mon plus beau souvenir à Maaseik reste le titre de 2018, le premier après six ans. Et celui de l’année suivante, quand quatre des cinq finales des play-offs se sont terminées au tie-break. Pourquoi cela n’a plus fonctionné ensuite ? Le budget a été réduit, beaucoup de nouveaux joueurs chaque saison, alors qu’à Roulers, il y avait une stabilité beaucoup plus grande à tous les niveaux. »

 

Et comment abordes-tu ce match de Coupe contre Maaseik ? Un sentiment de revanche ?


« Pas vraiment. On va surtout essayer de profiter du moment, et bien sûr, j’aimerais marquer contre eux. Mais on n’a pas vraiment de chance de gagner. Maaseik a fait de bons transferts et ils ont eu leur premier vrai test mercredi à Menin. De notre côté, nous avons encore un match de championnat difficile samedi soir contre Hellvoc Hemiksem. Nous n’avons pas l’ambition d’aller en finale de Coupe : après Maaseik, il faudrait encore battre Louvain et Roulers ! Enfin, je suis tombé dans un chouette groupe, j’ai été accueilli à bras ouverts et on va simplement se donner à fond. »

 

Texte: Marcel Coppens