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« La ou les cerises sur le gâteau »

« La ou les cerises sur le gâteau »

Général

mer., 31 janv. 2024

Il y a quinze ans, Charleroi se mesurait aux meilleures formations. Mieux encore : en 2009, l’équipe a remporté le titre et en 2012 la Coupe de Belgique. Mais ensuite le calme plat. Jusqu'à aujourd’hui, car Charleroi est de retour en pleine forme en étant en tête du Championnat et en décrochant une place en finale de la Coupe.

Il y a quinze ans, Charleroi se mesurait aux meilleures formations. Mieux encore : en 2009, l’équipe a remporté le titre et en 2012 la Coupe de Belgique. Mais ensuite le calme plat. Jusqu'à aujourd’hui, car Charleroi est de retour en pleine forme en étant en tête du Championnat et en décrochant une place en finale de la Coupe.

 

Au sein de l'équipe de Charleroi, la meneuse de jeu Jutta Van de Vyver se démarque. Elle joue également pour les Yellow Tigers. Le transfert à Charleroi semblait être un saut dans l'inconnu il y a deux ans, mais cela s'est très bien passé. « J'en avais en fait un peu marre du volley-ball lors de mon transfert. J'ai discuté avec plusieurs clubs, mais rien n'a vraiment abouti. Jusqu'à ce que je discute avec Dimitri Piraux, notre entraîneur. Sa vision était attrayante et convaincante. Je n’ai pas regretté mon choix une seule seconde. »

 

« Dimitri veut grandir avec l'équipe étape par étape. Nous voulons tous avancer et ne pas perdre de vue l’aspect mental. A Charleroi, le joueur occupe vraiment une place centrale. Il est très important que chacun se sente bien mentalement afin de performer de manière optimale. À la fois en tant que membre du groupe, mais aussi en tant que groupe dans son ensemble. Dimitri joue un rôle important à cet égard. Je n’avais encore jamais vu la façon dont il gère l’équipe. »

 

L'histoire de Charleroi est également différente de celle d'Asterix, la précédente équipe de Van de Vyver avec laquelle elle a réalisé ses plus belles performances à ce jour. « Asterix est un programme de formation axé sur la performance. Le monde extérieur les considère toujours comme le plus grand challenger car il y a tellement de jeunes talents belges et ils travaillent dur pour rendre chaque joueuse meilleure. C'est différent à Charleroi. Nos objectifs sont moins explicites, mais ils vivent au sein du groupe. Nous avons également plus de joueuses étrangères dans l’équipe et mettons davantage l’accent sur le groupe afin d’en tirer le meilleur parti. »

 

Séance de rattrapage

Le volley-ball wallon a connu une accalmie pendant un moment, mais cela change progressivement. « Quand je débutais au plus haut niveau, Charleroi était vraiment l'une des meilleures équipes du circuit. Je décèle certainement le potentiel permettant à Charleroi de rejouer avec les grands, également à long terme. La formation wallonne des jeunes n'est pas encore au niveau des Flamands, mais nous travaillons dur pour rattraper notre retard. Il y a également un projet solide en cours à Tchalou. Il y a encore plus d'équipes de jeunes en Flandre, mais ici aussi, on regarde les Yellow Tigers. Les jeunes sont inspirés par notre histoire. »

 

« Le rêve de chaque club est de constituer une équipe première complète avec leurs jeunes, mais je ne crois pas que cela soit possible. Ce serait bien si des talents émergeaient de notre formation de jeunes et faisaient ainsi remonter l'équipe. Une finale de Coupe peut également contribuer à attirer davantage de jeunes, ce qui augmente alors les chances qu'un tel talent émerge quelque part. »

 

Charleroi ne choisit pas entre la Coupe et la compétition. « Nous voulons être parfaitement préparés pour cette finale de Coupe, mais nous ne perdons certainement pas de vue la compétition. Nous gardons les pieds sur terre. »

« C'est déjà une belle saison pour le moment, mais nous pouvons la rendre encore meilleure en remportant un ou deux trophées. Mais la façon d’y arriver est également important. Par exemple, la façon dont nous nous sommes imposés lors de la finale de la Coupe était magnifique après un set en or. A présent, nous voulons la ou les cerises sur le gâteau.

Texte : Vincent Libin