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Pavel Woicki (Greenyard Maaseik) : « Dans le sport de haut niveau, il faut survivre chaque jour »

Pavel Woicki (Greenyard Maaseik) : « Dans le sport de haut niveau, il faut survivre chaque jour »

Ligue Hommes

mar., 11 nov. 2025

Les premiers matchs du championnat belge ne se sont pas déroulés comme prévu pour Greenyard Maaseik. La raison est évidente : cette jeune équipe, profondément renouvelée, devait encore trouver ses marques.

Les premiers matchs du championnat belge ne se sont pas déroulés comme prévu pour Greenyard Maaseik. La raison est évidente : cette jeune équipe, profondément renouvelée, devait encore trouver ses marques. Après une courte préparation, durant laquelle plusieurs joueurs étaient absents en raison de leurs engagements avec leurs équipes nationales respectives, l’entraîneur Pavel Woicki – lui aussi une nouvelle figure sur les bords de la Meuse – devait rapidement créer les bons automatismes.

 

Après un début hésitant, les récentes prestations montrent une évolution prometteuse. La belle victoire en Coupe contre Leuven a notamment renforcé la confiance du groupe. « Mais la victoire contre Waremme était importante aussi », souligne Pavel Woicki. « À Leuven, ils se connaissent bien, l’équipe joue ensemble depuis longtemps, et ça se voit. Et gagner à Waremme n’est jamais facile. Pour Maaseik, chaque match compte. Chaque rencontre est une nouvelle occasion de progresser et d’apprendre. Notre équipe est jeune, les gars doivent se donner à fond à chaque fois. Ils doivent sans cesse faire leurs preuves, à l’entraînement comme en match. Dans le sport de haut niveau, il faut survivre chaque jour. »

 

Mercredi, Maaseik affrontera le SCM Universitatea Craiova, l’ancien club de Juan Ignacio Finoli. Le passeur argentin avait déjà évolué il y a onze ans à Noliko Maaseik, avec Wout Wijsmans comme coéquipier et Thierry Courtois comme directeur sportif. Fort de son expérience, Finoli doit guider la jeune génération vers la maturité et le succès.

 

Les attentes sont les mêmes pour Pavel Woicki. L’entraîneur polonais a déjà collaboré avec l’icône du club, Vital Heynen, au sein de l’équipe nationale de Pologne, avec les volleyeuses allemandes et auprès des jeunes talents U21 en Chine. Mais ce n’est pas la principale raison de son arrivée en Belgique : c’est avant tout son impressionnant parcours qui a convaincu la direction de Maaseik de miser sur lui.

 

« Ma collaboration avec Vital a certainement influencé ma vision », confie Pavel Woicki. « Nous partageons la même philosophie du volley sur de nombreux points. Ce qui me frappe en Belgique, c’est la passion et la volonté de progresser, individuellement et collectivement. Cela demande beaucoup de sacrifices. La manière dont je transmets mes idées – sur la tactique, la motivation, la dynamique de groupe ou la vie de sportif professionnel – il faut la demander aux joueurs. Moi, je conseille, j’accompagne, mais c’est à eux de vouloir s’améliorer chaque jour. C’est leur responsabilité. »

 

« Le championnat belge est d’ailleurs très intéressant », poursuit le coach polonais. « Comme je l’ai déjà dit, c’est chaque fois une question de survie. Et surtout, il faut saisir chaque occasion pour montrer et développer ses meilleures qualités. Cela vaut pour les objectifs à court terme, comme le match européen de mercredi, mais aussi pour les objectifs à long terme. La concurrence est forte. Roeselare est vraiment une équipe de très haut niveau. Les demi-finales de la Lotto Cup seront donc un défi particulier. »

 

Texte: Walter Vereeck

Photo: VC Greenyard Maaseik