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Wout Wijsmans sur le fait de jouer pour des équipes dominantes

Wout Wijsmans sur le fait de jouer pour des équipes dominantes

Ligue Hommes

lun., 18 mars 2024

Wout Wijsmans est l'un des joueurs de volley-ball les plus titrés que la Belgique ait jamais connu. Au début de sa carrière, il remporte la Coupe de Belgique avec Zonhoven. A une époque où la finale ne se jouait pas à Anvers et où l'hégémonie de Roulers et Maaseik n'était pas encore dévorante.

« Lorsqu’on gagne, ce n'est que normal »

 

Wout Wijsmans est l'un des joueurs de volley-ball les plus titrés que la Belgique ait jamais connu. Au début de sa carrière, il remporte la Coupe de Belgique avec Zonhoven. A une époque où la finale ne se jouait pas à Anvers et où l'hégémonie de Roulers et Maaseik n'était pas encore dévorante.

 

« Maaseik était notre adversaire en 1996 et bien sûr le principal concurrent en terre limbourgeoise », se souvient Wout Wijsmans. « Maaseik était alors au début d'une période incroyable et était également le grand favori de cette finale. Mais nous avons gagné 3-0. Même s'il ne s'agissait pas encore d'une finale de Coupe dans un temple du sport comme cela a été le cas à Anvers ces dernières années, le poids de la victoire de la Coupe était similaire. Cela reste un trophée. »

 

Après cette victoire de la Coupe, Wout Wijsmans est parti à Maaseik pour y percer véritablement. « C'était le début des années de gloire du club de tradition limbourgeois. Au cours des deux années où j'y ai été actif lors de ma première période, nous avons remporté le doublé à deux reprises. L’année dernière, nous avons remporté l’argent en Ligue des Champions. Ce sont des succès qui semblent désormais impossibles pour une équipe belge. Mais Roulers jouait déjà bien et visait à l’époque les trophées.»

 

Après Zonhoven, Wijsmans débutait rarement un match en tant qu'outsider. « C'est juste jouer d'une manière complètement différente. La première étape en Italie n'était pas encore au sein d’une équipe du haut du classement, mais ensuite, nous devions gagner chaque match. Lorsqu’on gagne un match, ce n'est que normal. C'est une approche complètement différente. Tous les joueurs ne peuvent pas gérer cela. Parfois, on voit quelqu'un qui est incontournable à l'entraînement ou contre les petites équipes, mais il faut répondre présent lors des moments décisifs : contre les meilleures équipes et à la fin de chaque set. Cette mentalité engendre des succès. »

 

« J'avais besoin de pression à chaque match pour bien performer. Plus on vieillit, mieux on peut relativiser cette pression et apprendre à aborder les compétitions. Même si cela ne s’apprend que dans une certaine mesure, il faut aussi l’avoir en soi. Au fur et à mesure, cela déteint sur toute l'équipe, vous donnant un air d'invincibilité. C’est ainsi qu’une bonne équipe peut se transcender. Mais pour cela, les résultats restent bien entendu essentiels. Personne ne se souvient du finaliste perdant d’une finale de Coupe. »

 

Roulers est actuellement l'équipe à battre en Belgique. « D'autres formations ont parfois le sentiment que l’équipe de Roulers peut être vaincue, mais au final elles n’y arrivent pas. Il y a eu un deuxième set moins bon en finale de la Coupe, mais les joueurs de Flandre occidentale arrivent simplement à passer outre et à recommencer. Même son de cloche lors du match d’ouverture des play-offs contre Alost. Cela n'a pas été facile, mais Roulers a gagné. Il est difficile d’obtenir ce statut, mais il est encore plus difficile de le conserver. »

 

« Quand j'ai quitté Maaseik, cette équipe était dominante en Belgique, mais à mon retour en 2015, la situation avait changé. Elle a encore remporté deux autres titres, mais Roulers continue de dominer les terrains. Pour ce faire, elle dépend d'un certain nombre de joueurs. La question reste de savoir si cette domination resterait intacte si des joueurs clés tels que Verhanneman, Coolman, D'Hulst, etc. devaient prendre leur retraite. Tant qu'ils joueront, Roulers sera en tête, mais la continuité après cela sera incertaine. Juste pour dire que les autres équipes ne doivent certainement pas désespérer. Car Maaseik ne s'en sort pas si mal ces dernières années. Elle a aussi de la malchance que Roulers ait une équipe soudée et qui se démarque. »

 

Texte : Vincent Libin