« Nous avons déjà fait une saison incroyable », confie le Néerlandais de 26 ans. « En réception et au service, nous avons progressé par rapport à la saison dernière. De plus, nous avons élargi nos capacités offensives, qui sont actuellement notre atout principal. Nous avons aussi une équipe grande et puissante, ce qui est toujours un avantage au volley-ball. »
« Mais nous prenons aussi soin les uns des autres. En cas de difficultés, nous discutons. Nous nous respectons, malgré les différences. Et, surtout, nous passons du bon temps ensemble. Tout cela contribue à une bonne ambiance, qui est une des clés de notre succès. La saison dernière, l’ambiance était moins bonne ; il y a deux ans, l’ambiance était excellente, mais la qualité était moindre. Cette combinaison entre qualité et esprit d’équipe nous a amenés là où nous sommes aujourd’hui. »
Cependant, il y a aussi eu des baisses dans la seconde moitié de 2024. Achel a notamment été éliminé 0-3 par VH Leuven en quart de finale de la Coupe de Belgique. « Mais c’est aussi une de nos forces : nous savons surmonter les revers. Après une mauvaise performance, nous redressons la barre et nous nous rattrapons, parfois dès le match suivant, parfois dès le set suivant. »
« Nous bénéficions également de la stabilité du staff médical et technique, ainsi que des joueurs qui sont restés dans l’équipe. La structure est solide. Il y a plusieurs leaders dans l’équipe, qui veillent à maintenir tout le monde concentré et soudé. Mais il ne faut pas non plus sous-estimer le rôle de la direction, des bénévoles et des supporters. Ils sont toujours là pour nous, et cela rend notre travail un peu plus facile. »
Retour aux Pays-Bas
En 2020, Verweij a rejoint la Belgique, mais ce déménagement n’a pas été un grand changement pour lui. « J’ai grandi dans le Limbourg néerlandais, juste de l’autre côté de la frontière. Ce n’était pas important pour moi de rester près de chez moi, car avant, je jouais à Nijmegen, ce qui était un peu plus loin. Je voulais surtout découvrir le volley-ball belge et son championnat plus compétitif. J’ai intégré Achel au sein du compartiment central, avec Thomas Koelewijn et Tim Smit, ce qui était idéal pour apprendre. Depuis, j’ai progressé et le club aussi. C’est agréable de voir cette évolution commune. »
Avec l’arrivée de la BeNe Conference, il semble que Verweij jouera bientôt à nouveau aux Pays-Bas. « Nous visons d’abord le top 4 en Belgique. Même si nous sommes en bonne position, rien n’est acquis. Cela dit, nous avons une bonne dynamique et nous donnerons tout pour y arriver. Mais pour cela, nous devons commencer 2025 comme nous avons terminé 2024. Et je ne vois pas pourquoi cela changerait soudainement. Au début de la saison, nous étions prudents à cause de la jeunesse de l’équipe et des hauts et des bas que nous redoutions. Mais nous avons prouvé que nous savions surmonter ces creux. Et nous continuerons à le faire grâce à un travail acharné et à notre combativité. »
« Lorsque je suis parti des Pays-Bas, il y avait une grande différence entre les championnats des deux pays. Aujourd’hui, cet écart semble s’être réduit. Je trouve cela très intéressant et j’ai hâte de voir ce qui est possible. J’attends ces matchs avec impatience, d’autant plus que je connais beaucoup de joueurs qui termineront probablement dans le top 4 néerlandais. Ce sera amusant de les retrouver et de constater leurs progrès. En plus, nous affronterons des équipes différentes de celles de la Lotto Volley League. C’est rafraîchissant. Nous avons déjà vécu une courte campagne européenne, mais cette fois, ce serait au moins quatre équipes différentes. »
« Nous donnerons tout lors des six derniers matchs pour avoir la chance de découvrir cette nouvelle formule. »