Nieuws

>

La mission : professionnaliser davantage le volley-ball

La mission : professionnaliser davantage le volley-ball

Général

jeu., 15 sept. 2022

“Les équipes se soutiennent là où elles le peuvent. C'est chouette à voir.”

Marie De Clerck et Luc Haegemans sont à la tête de la Lotto Volley League depuis environ un an. « Il s’est avéré que nous sommes un tandem de choc. » Marie De Clerck était novice en volley-ball, mais ayant été directrice générale du club de basket d'Ostende, elle sait comment fonctionne un club professionnel. « Il y a beaucoup de similitudes entre les deux sports. Non seulement en termes de structure de club, c’est aussi le même type de public qui est attiré. En ce sens, je n'ai jamais eu de surprises. Mais j'ai remarqué que le monde du basket avait quelques longueurs d'avance, par exemple en termes de reconnaissance et d'expérience numérique. Nous ne devons pas tout réinventer. Nous pouvons apprendre des choses en fonction de ce qui marche déjà bien dans d'autres pays ou d'autres sports. Et donc le volley-ball doit avoir un visage. « Il y a certainement encore des points à améliorer », constate Luc Haegemans. « Il n'est pas facile de se profiler en tant que sport en Flandre à côté du cyclisme et du football. Heureusement, il y a quelqu'un comme Marc Willems qui travaille sur la chaîne Sporza et qui met occasionnellement notre beau sport en lumière. En ce sens, nous sommes dépendants des résultats européens pour nous mettre en avant de manière positive. Ainsi, l'attention des médias suivra naturellement. » « Nous sommes en pourparlers avec des partenaires médiatiques pour faire passer le volley-ball à la télé », ajoute De Clerck. « Nous travaillons également sur un hub numérique, un endroit où l'on peut trouver toutes sortes de matériel visuel sur le volley. Nous voulons toucher petits et grands. D'une part, en augmentant l'expérience en salle, même si c'est plutôt une responsabilité au niveau du club. D’autre part, en proposant du contenu facile à consommer. En investissant dans de meilleures caméras fixes avec un logiciel approprié, nous offrons un flux en direct plus qualitatif. Les parties intéressées peuvent en outre également sélectionner plus facilement les temps forts et les beaux échanges tout en cliquant. Nous ne pouvons le faire que grâce au parrainage du Lotto. » Les grandes équipes aident les plus petites L'année dernière, il n’y avait que 8 équipes au plus haut niveau, l'année prochaine l’équipe Guibertin les rejoindra. Cela signifie que chaque journée, il y a une équipe qui ne joue pas. Haegemans : « Pour l'attractivité de la formule, nous aurions aimé passer immédiatement à 10 équipes. Anvers répondait aux conditions de licence, mais la fédération ne voulait qu’une équipe qui monte. » « On remarque que les grosses équipes tirent les plus petites vers le haut. En raison des qualifications européennes de nouvelles équipes comme Achel et Gand, de plus en plus d'équipes bénéficient d'une plus grande professionnalisation. Pour le moment, les modus operandi pour jouer au niveau européen s'échangent déjà sans problème et les équipes s'entraident là où elles le peuvent. C'est chouette à voir. » « Bien sûr, il y a parfois des obstacles. Par exemple, certaines salles ne répondent pas aux normes européennes et la question est de savoir dans quelle mesure cela peut être déterminant pour la concurrence nationale. La saison dernière, Menin a organisé la finale à Roulers. Cela s'est bien passé, mais ainsi l’équipe a perdu l'avantage de jouer à domicile. « Il est important que les possibles équipes qui montent remplissent certaines conditions afin de rivaliser avec les meilleures équipes du pays. » Du crédit Rendre le volley-ball professionnel plus attrayant n'est pas une tâche facile. Avant le début de ce défi, Haegemans et De Clerck n'avaient jamais travaillé ensemble. « Nous nous sommes rencontrés il y a un an », raconte De Clerck. « Et il s’est avéré que nous sommes un tandem de choc. Cela est perceptible par tous ceux qui travaillent avec nous. Nous sommes régulièrement en contact et je trouve cela important, sinon cela deviendrait un travail solitaire à la longue. Nous sommes la caisse de résonance de l'autre et cela fonctionne très bien. C'est une collaboration très efficace. Je sens aussi que les clubs nous donnent beaucoup de crédit. Nous nous respectons et c'est ce qui fonctionne le mieux. Parfois, il faut concilier les choses, mais de nombreux clubs sont soutenus par des bénévoles qui ont aussi un autre travail prenant à côté. C’est loin d'être évident. » « Nous progressons », conclut Luc Haegemans. « A l'exception de Gand et Waremme, les six autres équipes ont toutes joué au niveau européen au cours des deux dernières saisons. L’équipe gantoise est sans aucun doute prête pour un parcours européen cette année et il est agréable de voir comment les Liégeois ont grandi, en termes d'approche professionnelle et d'infrastructure. »