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Martin Perin est de retour sur les terrains de volley apres un arret cardiaque

Martin Perin est de retour sur les terrains de volley apres un arret cardiaque

Ligue Hommes

jeu., 5 janv. 2023

Le samedi 1er octobre, soudainement un silence de plomb s’est abattu sur Alost. Lors d'un match d'entraînement, le libéro de Maaseik Martin Perin s'est effondré après un arrêt cardiaque. Tout le pays (et le monde du volleyball) a été choqué par le fait qu'un athlète de haut niveau de 19 ans ait été touché par une telle catastrophe. L'arbitre et pompier Koen Luts a administré les premiers secours, après quoi le libéro wallon a dû faire face à une période d'incertitude.

Cette période est maintenant révolue, car Perin est récemment revenu sur les terrains de volley. « Je m'entraîne à nouveau avec le groupe depuis le mardi 13 décembre, précise-t-il. « Nous avons commencé doucement en adoptant le bon rythme. Et ça va, surtout physiquement. Mentalement, j'espère que je serai également prêt à me donner à fond à tout moment. Au début, j'avais peur de devoir m'adapter à nouveau, mais pour le moment, je me sens de nouveau bien. J'ai déjà pu disputer la Coupe de Belgique contre Roulers, mais j'espère être de retour au plus haut niveau en 2023. »
Perin connaît le groupe de joueurs, car il a participé à toute la préparation. « Seuls Steven Ottevanger, mon remplaçant en tant que libéro, et Robin Baghdady , qui remplace Veeti Nikkinen, sont nouveaux. Durant la période où je n'ai pas joué, j'ai souvent rendu visite au club. Le volley-ball est ma passion et j'ai continué à suivre notre groupe. Tout le monde à Maaseik m’a beaucoup soutenu.
 
Pas un cauchemar
« J'ai reçu des messages de soutien de différents horizons, venant de l'intérieur et de l'extérieur du monde du volleyball. Je ne m'attendais pas à ça, mais cela faisait du bien. J'ai reçu beaucoup de soutien ces derniers mois. Bien sûr, surtout de ma famille, ma petite amie et mes amis. Ils ont toujours été là pour moi. Cela a été une valeur ajoutée importante pour moi et je trouve cela génial. Ce fut une période très désagréable pour mes proches. Ils ont tous vécu la chose très intensément.
« Ce que j’ai vécu, je n’appellerai pas ça un cauchemar. Je veux laisser le positif dominer. On peut dire que j'ai eu beaucoup de malchance, mais on peut aussi dire le contraire. Je suis toujours là et c'est la chose la plus importante. »
Après la crise cardiaque, rien n'a été laissé au hasard. « J'ai subi une batterie d’analyses. Pendant deux semaines, je suis passé de test en test pour déceler le problème. Après quinze jours, la conclusion était qu'ils ne savaient pas ce que j’avais. Ils n’arrivaient tout simplement pas à trouver de cause. D'une part, c'est bien parce que je suis en bonne santé, d'autre part, cela crée de l'incertitude. Car si on ne connaît pas la cause, on ne peut pas dire que cela ne se reproduira plus. C'est pourquoi il a été décidé d'installer un défibrillateur. S'il y a un autre incident, le dispositif me réveillera immédiatement en m’administrant des chocs. Cela me rassure un peu. »
 
Avis favorable
Malgré tout, Perin avait surtout envie de rejouer au volley. « C'est la première question que j'ai posée à l'hôpital. Si ce serait encore possible. Ils ne pouvaient pas y répondre. Et leurs doutes m'ont aussi donné des doutes. Même si je comprends leur prudence. Ils voulaient attendre les tests pour se prononcer. Bien sûr, il ne s’agissait pas d’un rhume inoffensif qui passerait. Non, c'était sérieux. Heureusement, après ces deux semaines, un avis favorable m’a permis de revenir au sport de haut niveau et cela a également levé mes doutes. »
Lorsqu’on vit quelque chose de semblable avant d'avoir vingt ans, on est soudainement confronté à la réalité. «Mais je suis toujours la même personne. Je vais bien et je regarde la vie de la même manière. Je chéris toujours des rêves. Tout d’abord, je veux remporter le titre avec Maaseik. Cependant, il y a un rêve que je ne pourrai pas réaliser. J'ai toujours voulu aller en Italie pour y jouer dans le meilleur championnat du monde. Malheureusement, ils n’autorisent pas les joueurs avec un défibrillateur. Mais il reste encore beaucoup d'objectifs sportifs à atteindre, même si ce n'est pas toujours concret. Il y a encore beaucoup d'opportunités », conclut Perin.