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Se battre en fonction de ses capacites

Se battre en fonction de ses capacites

Ligue Hommes

lun., 28 nov. 2022

Les équipes de la Lotto Volley League ne seraient rien sans leurs précieux collaborateurs. Jour et nuit, ils sont prêts à aider leur équipe favorite en cas de besoin. Chaque mois, nous mettons en lumière une personne qui sort de l'ombre. Cette fois, il s’agit de Joseph Dodeur de Waremme.

Lorsqu'on lui demande ce que Waremme signifie pour Dodeur, il est très bref. « C'est toute ma vie. » 

« Je joue au volley-ball dans ce club depuis l'âge de 14 ans et j'y suis toujours à 70 ans. Donc, on peut vraiment dire que c’est toute ma vie. En raison de blessures et de mon âge, je ne joue plus, mais cela ne me rend pas moins impliqué dans le club. En fait, j'ai joué pour deux clubs : Waremme et Oreye. Mais depuis la fusion des deux clubs en 1999, je peux dire que j'ai toujours été dans ce club », confie Dodeur en faisant un clin d'œil.
« Beaucoup de choses ont changé au fil des années, bien sûr. Quand je jouais ici, c'était en première provinciale. Entretemps, nous avons atteint le sommet. J'ai vu le club grandir en tant que manager d'équipe. Je porte vraiment le club dans mon cœur. Cela ne veut pas dire que mon cœur ne bat pas aussi pour les autres équipes. J'entretiens de bons contacts avec les autres, mais Waremme c’est toujours spécial. Je suis né et j'ai grandi ici.
 
Fier
En plus de voir grandir le club, Dodeur aime les gens, qui ne font parfois que passer. « J'aime la politique de notre club. Nous nous concentrons pleinement sur les jeunes ici et cela me fait grand plaisir de voir ces jeunes percer en équipe nationale ou dans les meilleures équipes du pays. Martin Perin ou Elias Thys qui sont actifs à Maaseik, par exemple. Cela me rend heureux. »
« Et tout le monde sait que je suis disponible pour prendre soins de ces joueurs. Je veux toujours aider tout le monde à tout moment. Je suis fier de ce que ces jeunes font pour notre club et je veux les soutenir pleinement dans cette démarche.
Dire que Dodeur est uniquement un collaborateur, c'est mettre à mal son esprit bleu et blanc. « Je suis autant un supporter qu'un collaborateur. Je serai toujours fan de notre équipe, même si je ne peux plus contribuer. J’ai par exemple suivi le match contre Roulers malade dans mon lit, mais j’ai bien sûr supporté l’équipe.»
 
Faire la fête
Le match contre Roulers s'est moins bien déroulé que les autres rencontres de cette saison. « Nous avons eu beaucoup de blessures et n'avons jamais vraiment pu rentrer dans le match. Espérons que nous pourrons récupérer rapidement les blessés afin de pouvoir montrer à nouveau ce dont nous sommes capables. »
« Cette saison se passe bien et c'est en partie grâce à Frédéric Servotte qui a mis le feu à l'équipe. Ces dernières années, les résultats ont été moindres et nous n'avons réussi à obtenir que 4 et 6 points après toute une saison, mais maintenant nous faisons mieux. C'est chouette à voir, mais nous devons confirmer maintenant.
Il porte dans le club dans son cœur, mais Dodeur n'ose pas rêver grand. « Rêver ? Je veux voir les joueurs se battre à chaque match et jouer avec passion. C’est ce que j'espère chaque semaine et c'est comme ça que je veux voir mon club. Je ne vise pas forcément les coupes d'Europe. De nombreux clubs ont déjà échoué financièrement à ce niveau, citons par exemple Halen et Anvers. Battons-nous tout simplement et essayons d'aller aussi loin que possible dans la limite de nos capacités. »
« Mais maintenant que nous sommes en demi-finale de la Coupe de Belgique, ce serait bien sûr bien de pouvoir aller au Sportpaleis. Là, ce serait une sacrée fête !