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Volley Haasrode Leuven est le seul club à avoir deux équipes en Ligue

Volley Haasrode Leuven est le seul club à avoir deux équipes en Ligue

Général

mar., 9 janv. 2024

Volley Haasrode Leuven. L’équipe masculine a réalisé un joli premier tour avec quelques moments forts. Mais le nom du club ne se limite pas aux réalisations des hommes. Après tout, c’est le seul club qui possède une équipe en Ligue A masculine et féminine.

Volley Haasrode Leuven. L’équipe masculine a réalisé un joli premier tour avec quelques moments forts. Mais le nom du club ne se limite pas aux réalisations des hommes. Après tout, c’est le seul club qui possède une équipe en Ligue A masculine et féminine.


« Ce n'est pas évident », explique Jan Goedhuys, président de l'équipe de volley-ball de Louvain, en préambule. Les deux plus grands défis sont les aspects organisationnels et financiers. Nous jouons chaque semaine un match au sommet au plus haut niveau et nous ne pouvons pas investir toutes nos ressources dans une seule équipe. Nous ne voulons pas non plus perdre de vue nos autres membres. La formation des jeunes constitue un troisième pilier important.»


« Avant la fusion, les hommes et les femmes étaient séparés dans la région de Louvain. Il y avait autrefois beaucoup de fragmentation dans le monde du volley-ball à Louvain. Nous pensons que c’est une force d’avoir un club solide avec une pyramide masculine et féminine. Une bonne base est tout aussi importante que la meilleure équipe au sommet. »


Il existe bien sûr une différence entre le volley-ball masculin et féminin en Belgique. « Les hommes jouissent de budgets plus importants. Notre budget est insignifiant à côté de celui de Maaseik ou de Roulers. Néanmoins, nous nous en sortons bien avec des ressources plus limitées. Bien sûr, cela dépend aussi de la manière de gérer l’argent. Il s’agit en grande partie de trouver les bonnes personnes. »


Entraîneur le plus longtemps en place


Récemment, nous avons appris qu'une telle bonne personne va quitter le club l'année prochaine. Kris Eyckmans, qui en est à sa onzième saison en tant qu'entraîneur de Louvain, quittera le club après cette saison pour devenir directeur technique du sport de haut niveau au sein de Volley Vlaanderen. « Il est l’entraîneur le plus ancien de la ligue. Cela en dit long. Il est aussi bien plus qu’un entraîneur. Kris est devenu un ami, mais c'est avant tout un homme avec de nombreuses connaissances en volley-ball et il constitue le choix parfait pour ce poste. Nous avons discuté très longtemps, mais nous lui accordons pleinement cette opportunité. Il a également aidé notre club à grandir. Pas à pas. »


« Le nouvel entraîneur de l'année prochaine, Hendrik Tuerlinckx, en est au début de sa carrière. Tout comme Kris a d’abord été joueur chez nous, puis a pris la relève en tant qu’entraîneur. Il nous a convaincu qu'il peut nous aider à continuer à grandir en tant qu'équipe et club. Pas à pas. Il y a quelques années, l'arrivée de Tuerlinckx et Valkiers constituait un élément essentiel d'un fonctionnement plus professionnel chez les hommes. Le fait que de tels noms croient au projet est particulièrement important.»


Alors que les hommes peuvent se considérer comme faisant presque partie de l’élite belge, ce n'est pas encore le cas chez les femmes. « Nous voulons également nous développer à ce niveau par petits pas. Il est bon de savoir qu'après cette saison, nous ne pouvons pas descendre de division grâce au forfait de Genk. Cela vous donne un peu plus de tranquillité d'esprit. L’année prochaine, nous voulons faire un peu mieux sportivement que cette année. Nous y travaillons déjà. »


« Peu importe qu’il s’agisse des femmes ou des hommes : le saut de la première nationale à la Ligue A est immense. L’infrastructure doit être conforme et les exigences financières sont nombreuses ; ceci est encore plus marqué chez les hommes que chez les femmes. C'est pourquoi je plaide déjà depuis un certain moment pour un environnement protégé en circuit fermé afin que l'on puisse travailler plus tranquillement sans craindre la relégation, mais dans l'optique d'un club stable. Toutefois, selon la fédération, cela enlève de la force à la compétition. Un argument que je comprends, mais je suppose qu’il y a d’autres obstacles à surmonter en premier. »


1 000 matchs à domicile


La question est de savoir si le club pourrait avoir une préférence pour l’un des trois piliers – les hommes, les femmes et les jeunes. « En réalité, nous voulons grandir ensemble et jusqu’à présent, nous avons toujours réussi. En avançant à la même vitesse, on ne crée pas de déséquilibre au sein du club. Bien entendu, chaque partie présente des défis différents. Nous voulons en effet que nos jeunes jouent dans de bonnes conditions. Cela représente 250 membres, 38 équipes et 1 000 matchs à domicile. C'est vraiment un exploit d'imbriquer ces pièces du puzzle organisationnel en fonction de 6 salles différentes où l’on joue. Mais les priorités sont également différentes pour nos équipes masculines et féminines. »


Il reste néanmoins frappant de constater qu'à Louvain tout se résume à un seul dénominateur, tandis que les dames et les hommes de Gand et Roulers jouent dans deux clubs différents. « Je ne peux parler qu'au nom de mon club. Nous avons une excellente communication avec la ville et nous nous entraidons ainsi. C'est du gagnant-gagnant. On est également plus fort en se mettant en avant en tant qu’une seule entité.  
« Il y a toujours de nouvelles opportunités pour notre club de s'améliorer. Nous le faisons de manière réfléchie. Depuis cette année, nous jouons avec les hommes dans le Sportoase, mais nous nous préparons intensivement à ce changement depuis deux ans en concertation avec Leuven Bears, Sportoase et la ville de Louvain. C’est notre façon de travailler qui a fait ses preuves jusqu’à aujourd’hui et c’est la voie que nous voulons continuer à suivre. »
 
Texte : Vincent Libin