« Ces dernières années, nous avons posé des bases solides pour le succès d'aujourd'hui », explique l'entraîneur Frédéric Servotte. Il fait partie du staff depuis plusieurs années, mais c’est lui qui décide maintenant depuis plus de deux ans.
« Beaucoup de travail a été consacré au développement de l’équipe, des joueurs et du staff. C’est payant aujourd’hui. Ce n’est pas le fruit du hasard, mais une étape logique. Nous avons effectivement terminé en bas de classement les saisons précédentes, mais des progrès étaient visibles. La fin de chaque saison est aussi le début de quelque chose de nouveau et dans cette perspective, nous avons encore mis tout en œuvre cette année. »
« Le championnat est également très intéressant. Tout est serré et donc beaucoup de choses sont possibles lors de chaque rencontre. Cela rend également la série particulièrement attractive pour les supporters. »
On oublierait presque que Waremme a dû dire adieu après huit rencontres à Seppe Baetens, décrochant un transfert lucratif à Dubaï. Waremme n'a rien mis en travers de son chemin, mais beaucoup d'expérience est ainsi partie. Malgré cela, les résultats sont restés bons. « Notre ambition est toujours de concourir pour les Champions Play Off. Nous travaillons avec un noyau qui présente un mélange idéal de jeunes qui montent et de joueurs expérimentés. Cela nous aide à aller dans la bonne direction au bon moment.
« Notre objectif est de mériter encore plus souvent notre place parmi les six meilleures équipes du pays au cours des saisons à venir. Bien sûr, c'est plus compliqué que ça. On ne peut pas tout planifier à l'avance, mais nous voulons être ambitieux en tant que club et cela semble une progression logique dans le développement du club. »
Un bel exemple
Avec deux équipes wallonnes, les perspectives restent minces et la question est de savoir quelle est la grande différence entre le volleyball dans les deux régions du pays. « La plus grande différence, c'est le nombre d'acteurs actifs en Wallonie. Les clubs et la fédération s'activent à recruter davantage de jeunes et cela porte ses fruits. Il y a beaucoup de talents qui se révèlent. »
« Je pense que tout est présent pour développer un club stable au plus haut niveau : les infrastructures, le soutien… Il faut continuer sur cette voie. Grâce aux bons résultats et aux joueurs talentueux qui progressent, nous attirerons à nouveau des jeunes et cela créera une spirale positive. Martin Perin constitue un bon exemple. Il est parti à Maaseik par notre intermédiaire. Mais de nombreux exemples wallons suivront sa trace. Cela crée une belle dynamique qui, espérons-le, sera durable et mettra notre club en avant.
Texte : Vincent Libin